Tout est bien :
Dix ans après l’album Doux Sauvage qui fut suivi d’une longue tournée de plus de 1000 concerts, Charlebois nous revient avec ce qui pourrait être son album le plus magistral depuis les années 70. 12 chansons aux arrangements sophistiqués, du folk à la pop orchestrale, des musiques signées Charlebois, certains textes qu’il a écrits, d’autres que lui ont offerts ses amis (Jean-Loup Dabadie, David McNeil); des adaptations de lettres de St-Augustin et de Mozart. Des textes forts, parfois amusants, parfois sombres. Un grand thème : l’amour. L’amour et la vie, l’amour et la mort, l’amour et le temps qui passe.
Sur Tout est bien, Charlebois livre des interprétations marquées par cette voix qui n’appartient qu’à lui, une voix aux nuances toujours aussi profondes après 45 ans de carrière. Tout est bien confirme une fois de plus le travail d’un grand mélodiste entouré d’une équipe solide. De « 7 heures du soir » à « Battement de cils » en passant par « On n’en guérit jamais », « Ne pleure pas si tu m’aimes » et « J’me fous pas mal du temps qui passe », on a ici de nouvelles chansons qui rejoindront les grands classiques du répertoire de Charlebois. Comme certains de sa génération, Charlebois arrive dans la soixantaine avec un album important qui touchera profondément.
Charlebois, c’est une voix unique et toujours aussi essentielle pour la Francophonie.
Charlebois : la voix d’une icône.